La réplique culte d’Otis dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre m’est revenue en tête alors que je lisais un énième article sur la montée en puissance de l’Intelligence Artificielle.
Comme le scribe d’antan, le courtier en financement professionnel serait-il voué à disparaître, remplacé par des algorithmes capables d’analyser, comparer, modéliser en un clic ?
La tentation est grande de croire que la technologie va tout simplifier : une demande de prêt entre dans une plateforme, les documents sont scannés, les ratios calculés automatiquement, les partenaires bancaires sélectionnés, et hop, un financement sur-mesure s’affiche à l’écran. Magique, non ?
Mais la réalité est un peu plus… humaine, et heureusement. Car derrière chaque projet, il y a une histoire, une ambition, parfois des points de vigilance qu’il faut savoir expliquer ou renforcer. Il y a une relation, une négociation, une stratégie à bâtir. Il y a surtout un chef d’entreprise qui a besoin d’être compris, rassuré, accompagné.
L’IA peut aider à gagner du temps, à affiner les analyses, à structurer les dossiers. Et tant mieux. Mais elle ne remplacera pas l’intuition, l’expérience, la capacité à décoder les non-dits, à convaincre un banquier ou à reformuler un business plan pour le rendre crédible.
Alors oui, l’IA transforme notre métier. Mais elle ne le remplace pas. Elle nous pousse à nous concentrer sur ce qui fait notre vraie valeur : l’humain, le conseil, la finesse d’analyse. Et c’est ce qui rend ce métier si beau.
Comme dirait Otis : « Courtier… c’est d’abord des rencontres ! ». Alors rencontrons-nous pour votre prochain projet !